jeudi 28 octobre 2010

Pebroc killer

Aujourd'hui, retour anticipé au bureau d'immigration!

Il y a très exactement une semaine, je me suis rendu au bureau d'immigration pour faire une demande d'autorisation à travailler au Japon. Comme je l'écrivais dans mon article de jeudi dernier, je pensais que la procédure allait être assez longue. En fait j'ai reçu ma réponse pas plus tard qu'il y a deux jours.

J'ai donc décidé de me rendre aujourd'hui au bureau d'immigration pour obtenir la précieuse autorisation. Comme la semaine dernière, tout s'est passé sans encombre, et en vingt minutes j'étais déjà sorti. Un seul inconvénient, le même que la semaine dernière : un temps absolument merdique.

Du coup j'ai même pas pu dire d'utiliser mon vélo pour y aller. J'ai du me résoudre à utiliser le train, comme tout le monde. Et dire qu'il y a deux ans à Kyoto, ou même cet été en Picardie, j'aurais pédalé sans aucune hésitation qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il grêle... Il faut croire que la vie à Tokyo me rend raisonnable.

J'ai beau ne pas avoir essayé de lutter contre les éléments, ça n'a pas empêché ce foutu vent de me bousiller mon parapluie :
 Ben ouais, ça souffle très fort dans la baie de Tokyo... Hommage à celui qui fut mon premier parapluie à Tokyo. Il aura eu une existence brève, mais intense. Sûrement le premier d'une longue série de parapluies qui finiront bousillés, oubliés ou dérobés ( aussi incroyable que ça puisse paraître, ça m'est déjà arrivé une fois à Kyoto)...
 Le roi est mort, vive le roi!

Sauf que la dure loi des séries n'a pas attendu très longtemps avant de se manifester. A peine je me suis acheté un nouveau pébroc que...

... un bon coup de vent, et vlan!

Bon, sur celui-ci même si les dégâts sont impressionnants, ils ne sont pas irréversibles.  J'ai pu le rafistoler un petit peu en remettant les barrettes de fer dans les embouts en plastique. Sauf que maintenant comme mon parapluie est tordu, à mon avis ils ne résistera pas à la prochaine rafale...

Voilà, je dois vous laisser sur ces histoires de pébroc... Il faut que je prépare une présentation orale pour mon cours de diplomatie en Asie orientale. Chaque étudiant ( ou groupe d'étudiants) se voit attribuer un pays de la zone asiatique ( ou ayant une forte influence dans la région, comme les USA) et on rejoue certains grands évènements diplomatiques.

Demain : la capitulation du Japon à la fin de la seconde guerre mondiale.

Je fais partie du groupe sur le Japon ( on est trois : moi et deux Chinois). Ca va pas être facile, parce qu'on a pas eu l'occasion de se coordonner, donc ça risque de partir un peu en freestyle. En même temps comme on a perdu la guerre, on a pas non plus grand chose à dire... On a plutôt intérêt à faire profil bas pour que les vainqueurs se montrent les plus cléments possible envers nous. On saura se montrer plus offensifs quand il s'agira de renégocier notre traité de coopération et de sécurité avec les Etats-Unis, dans quinze ans ( enfin à l'échelle du cours, ça sera plutôt dans quinze jours).

Sur ce, je vais essayer de relancer les Soviétiques pour une possible extension de notre pacte de neutralité. Ils sont chiants, ils répondent pas alors que les Américains sont en train de nous lancer un ultimatum...

4 commentaires:

  1. C'est vraiment Tokyo qui te rend raisonnable? Quand t'en a marre de pédaler sous la pluie en Picardie tu peux faire SOS Tata Brigitte.
    A Tokyo non.
    Je crois que c'est plutot ça qui te rend raisonnable...

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  2. Abandonne le parapluie pour un bon Kway
    La philosophie du Ch'ti

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  3. J'approuve le Kway ! Je parie qu'ils ne connaissent même pas au Japon...

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  4. et dire que ta grand mère a trainé son parapluie a travers le monde, sans jamais le remplacer.

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